Ce que nous savons de la famille Beaux vient de différentes sources historiques. En premier lieu, la généalogie réalisée et éditée par Auguste II Ferdinand qui a vécu de 1840 à 1923. La troisième édition de cette généalogie est disponible chez Gallica, la bibliothèque numérique de la BNF. Elle est datée de 1890. Il en existe une 4^èmeédition brochée et datée 1891. Celle-ci reprend les données de l’édition précédente et la complète avec les Dernières informations recueillies sur la généalogie de la famille. Cette 4^èmeédition fait partie du fonds des archives Beaux d’Hubert Beaux, petit-fils d’Auguste IV. En second lieu, « L’arbre généalogique de la famille Beaux » réalisé par Auguste IV Beaux en collaboration avec son  frère Jean Beaux. Il est annexé à la thèse historique familiale des mêmes auteurs et datée de l’année 1972. Enfin, les mises à jour de 1988 et 2000.

          Le travail d’Auguste IV est venu compléter et actualiser notre généalogie en ligne directe tout en l’enrichissant remarquablement de l’histoire de nos ancêtres Beaux. Cette action a trouvé sa plus belle illustration avec l’arbre généalogique dessiné sur les murs et le plafond d’un salon de la maison familiale de Lasalle. La maison historique des Beaux n’a pu être conservée au sein de la famille. L’arbre généalogique, lui, a traversé le temps et existe encore de nos jours dans la maison de la rue du Pont Vieux, devenue une maison d’hôtes sous le nom La Galerie Toscane.

          La généalogie publiée en 1890 par Auguste II Ferdinand présente dans le détail un tableau généalogique des sept premières générations des Beaux en ligne directe. En outre, elle apporte des informations issues directement de la mairie de Saint-André de Majencoules, d’actes notariés, d’extraits des Registres de l’Etat Civil Catholique, de Registres déposés à la mairie de Lasalle, de notes puisées dans les minutes de Maître Cabanis et de Maître Boissière à Lasalle, de documents puisés dans les archives paroissiales de Lasalle. Elle établit une nomenclature générale de tous les actes et documents relatifs à notre famille entre 1640 et  1889. Auguste II Ferdinand ajoute à sa publication des notes sur la famille Baud de Meyrueis, nos premiers ancêtres, une liste chronologique des papiers de famille concernant les biens de Lasalle, son père et ses descendants directs, et une nomenclature des actes se rapportant à la famille de sa mère. Ce travail de reconstitution généalogique est complété par une grille de contemporanéité entre les différents membres de la généalogie et les divers gouvernements qui se sont succédé en France dans le même temps. Il en ressort que notre premier aïeul est né sous le règne de Louis XIII !

          Ensuite, la généalogie d’Auguste II Ferdinand évoque les branches collatérales en remontant les générations,  celles de  son beau-père Jean Fulcrand, de Jean V, de Jean IV, de Jean III, de Louis, de Jean II de Saint-André de Majencoules. Parallèlement à notre ligne directe de Lasalle, ce sont les branches de Sumène, Cézas, Saint-Martin, Saint-André, Semiège et vraisemblablement de bien d’autres. Notre aïeul en ligne directe y ajoute des informations sur les branches de son côté maternel. Aucun travail généalogique sur les ancêtres de la famille Beaux n’a été aussi complet que celui réalisé par Auguste II à la veille du XXème siècle. Il apporte d’innombrables réponses documentées sur les 7 premières générations en ligne directe. Il pose également la base d’une étude généalogique des branches collatérales dont nous n’avons aujourd’hui, me semble t-il, qu’une connaissance très partielle et limitée à ce document de 1890. A ce jour, aucune étude complète n’a été menée pour compléter ou actualiser notre connaissance de ces branches collatérales. Les pertes de contact entre les différentes branches sont la source de nombreuses inconnues.

                    Au cours des années qui suivirent, le travail de généalogie d’Auguste IV fut actualisé à l’occasion de réunions familiales. En 1988, chez Hubert Beaux à Saint-Cyr au Mont d’Or  et pour la dernière fois au cours de  l’année 2000 chez Florence de La Roncière à Maisons-Laffitte. Aussi, me suis-je consacré depuis le début de l’année 2014 à une mise à jour de la généalogie des Beaux.

                 Au moment où j’écrivais ces lignes en juillet 2015, , la mise à jour de la généalogie en ligne directe des Beaux était terminée. Mais bien sûr, ce mot est-il à peine écrit que notre généalogie n’est déjà plus à jour…Nous en sommes aujourd’hui à la 13^ème génération de cette famille dont les origines remontent à l’an 1600. Depuis 2015, de nouvelles actualisations se sont succédées...

                 L'étude des branches collatérales nous a permis d'en dresser une première présentation. Elle est directement issue de l'exploitation des données de la généalogie éditée en 1891 par Auguste II Ferdinand. 

              Demain, en remontant  le temps, des recherches généalogiques à partir du XVIIème siècle permettront peut être de compléter nos connaissances et de connaître le devenir de ces nombreuses branches collatérales oubliées des ancêtres Beaux et de leur descendance contemporaine.

Jean-Michel Beaux

Septembre 2017